Jacques Attali a tenté cette semaine d'élever le niveau de la bobosphère, sans succès.
Bien qu'utopiste, cette démarche courageuse l'honore.
Lu sur son blog :
Défendre Nicolas Sarkozy Dans cette campagne, on aura entendu bien des bêtises, bien des propositions absurdes, bien des méchancetés. Une des pires choses qui fut dites, une des plus honteuses, une des plus méprisables même, fut d’entendre un candidat proclamer qu’un autre n’aura pas du se présenter parce que ses parents étaient d’origine étrangère. Que Jean-Marie Le Pen ait souhaité interdire à Nicolas Sarkozy d’être candidat parce qu’il est d’origine hongroise n’est pas le pire : on ne peut rien attendre de décent de cet homme. Ségolène Royal, François Bayrou et les autres ont ainsi perdu une occasion de se grandir. Ils ont même perdu une occasion d’être simplement honorables. Il ne faudra pas l’oublier. Jacques ATTALI – Economiste, écrivain. Ancien conseiller en économie, culture et politique de François Mitterrand
Mais le pire est ailleurs : aucun autre candidat, aucun, n’a eu l’idée de protester contre cette ignominie et de manifester une solidarité simplement démocratique à l’égard d’un autre candidat honteusement ostracisé. Cela eut même été tactiquement habile, pour l’un ou pour l’autre, que de défendre un adversaire en se plaçant au-dessus de la mêlée, dans une position véritablement présidentielle. Aucun n’y a pensé.
Ne te désespère pas Jacques,
qui prêche dans le désert d'avenir, conquiert la bravitude.